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Essai Parrot SK4000 : communication solo

jeudi 9 septembre 2010 , par Ouarese

La société Parrot est française et spécialisée dans le développement de périphériques sans fil pour la téléphonie mobile.
C’est donc tout naturellement que Parrot a conçu des produits pour les deux roues. Le SK4000 fait partie de ces produits.

Présentation

Le SK4000 se présente sous un carton de 21.5cmx19cmx7cm (LxHxl) muni d’une poignée rétractable. A l’intérieur, deux plateaux dont le premier fait assez vide. Il contient l’électronique du Parrot SK4000 englobé dans une sorte de palet, appelé en jargon Parrot, la galette, une pile pour la télécommande et une télécommande.

L’étage du dessous est beaucoup plus garni. Il comprend un chargeur secteur, le micro et sa pince, les haut-parleurs pastilles, une clé, un câble de connexion et la notice. Le minimum indispensable est là pour pouvoir faire fonctionner le SK4000.

Installation

Comme pour tous ces appareils électroniques à fixer sur le casque après-coup, il faut fixer la pince du micro entre la garniture du casque et l’extérieur. A vérifier donc lors de l’achat du casque que celui-ci puisse supporter cette contrainte. A l’aide de la clé fourni, il suffit de serrer les boulons pour le maintenir en place. Une fois la pince fixée, il ne reste plus qu’à faire passer les fils dans le rembourrage du casque et positionner les haut-parleurs pastilles au niveau des oreilles.

Quand tout est en place, la pince micro crée une épaisseur mais heureusement, la pince est assez fine et le casque peut se poser sans souci dans un coffre ou un top-case. De même, la galette est assez fine pour ne pas gêner la fermeture du coffre ou du couvercle de top-case.

La galette est recouverte d’une pellicule plastique pour garantir sons étanchéité. Au toucher, les boutons en dessous sont bien présents mais il n’est facile de bien les sentir sous cette protection. En mode charge, un voyant vert est allumé. Il est éteint quand la charge est faite. Sur cette protection, un dessin mis à la peinture représente les fonctions du SK4000. En haut, passage d’un mode à l’autre, en bas, bouton de marche-arrêt et sur le côté, les boutons de volume.

Au chapitre étanchéité, le petit bouchon protégeant la connexion alimentation électrique a du mal à être enfoncé. Il faut donc bien vérifier sa position avant de prendre la route par temps de pluie.

La mise en place de la galette est on ne peut plus simple. Il suffit de la faire glisser le long de l’axe qui le reçoit.

Connexion

La connexion d’un appareil au SK4000 peut se faire par câble ou par bluetootth. Le câble a été conçu avec un ergot qui évite les débranchements intempestifs. Par bluetooth, il suffit d’appairer l’appareil au Parrot, dans notre cas, un HTC HD2.

Une fois, la connexion établie, le SK4000 essaye de se connecter au répertoire du téléphone. En effet, le SK4000 dispose d’une reconnaissance vocale. Cette reconnaissance permet au SK4000 de composer un numéro de téléphone quand vous prononcez le nom de l’interlocuteur que vous souhaitez contacter. Le SK4000 dispose même d’un mode apprentissage pour lui apprendre à reconnaitre les noms prononcés.

Fonctionnalités

Outre la reconnaissance vocale, le Parrot SK4000 dispose d’un réducteur de bruit en fonction de la vitesse, d’une stéréo élargie et de basses plus profondes grâce au Virtual Superbass.

Le SK4000 dispose également de la radio et une jolie voix féminine énonce le nom de la radio que vous avez sélectionnée.

Enfin et avant tout, le SK4000 fait téléphone.

Il n’est pas prévu de connexion avec un autre appareil pour pouvoir discuter de pilote à passager ou de pilote à pilote.

Usage

Parrot annonce une autonomie de 5h et sur un trajet Paris-Toulouse nous avons pu vérifier que cette autonomie est effective. La durée de charge est de trois heures environ. Dommage que la nouvelle norme européenne ne soit pas encore mise en pratique sur le Parrot SK4000. Il vous faudra donc emporter avec vous le chargeur spécifique. En utilisation discontinue, vous devez recharger toutes les 3 heures.

Les haut-parleurs pastilles ne font pas des miracles au niveau qualité de son. Heureusement que le Virtual Superbass veille au grain. Les basses en ressortent plus profondes que sur d’autres casques de ce type. Au niveau puissance sonore, le SK4000 permet une écoute claire jusqu’aux vitesses autorisées sur autoroute. Au delà, la puissance sonore n’est pas suffisante et il faut tendre l’oreille pour saisir les messages.

Durant les quatre mois d’utilisation, nous avons du ré-appairré (trop) souvent en mode bluetooth. Heureusement que la procédure est assez simple. Il suffit de ré-initialiser la mémoire du SK4000. Et toutes ces opérations prennent du temps. Il vaut donc mieux prévoir large avant de filer à un rendez-vous.

Par défaut, le SK4000 est prévu pour être en mode téléphone. De ce fait, en bluetooth, si le SK4000 ne reçoit pas de signal audio ou GPS, il bascule en mode téléphone. Attention donc si vous avez un Gps connecté en bluetooth. Si vous n’avez plus de messages sonores, c’est certainement que vous êtres en mode téléphone et que vous n’avez pas fait attention au message Parrot.

Une autre particularité du mode bluetooth est que le Parrot met un certain temps à détecter qu’une source audio utilise ce mode de transmission. Le certain temps est de l’ordre de six secondes. Après ce laps de temps, la voix féminine confirme par un « Audio » dans le casque que vous êtes bien connecté. Là aussi, une perte de temps et de fonctionnalité désagréable.

Télécommande

La télécommande s’avère pratique à utiliser. Elle permet à l’utilisateur de manipuler le SK4000 sans quitter le guidon des mains ou presque. Heureusement que sa présence sur le guidon est assez discrète car on ne pense pas tout le temps à la ranger lors des arrêts.

Elle permet également de piloter le répertoire. Sans la reconnaissance vocale, il faut faire défiler les lettres de l’alphabet, puis à l’intérieur de la lettre choisir l’interlocuteur... Ces manipulations prennent un temps... Il vaut mieux sortir le téléphone et rechercher directement son interlocuteur.

Dommage que Parrot n’ait pas jugé bon de concevoir une interface à installer sur un PC afin de faciliter le mode apprentissage. Cela aurait permis de gagner du temps et de rendre cette opération moins fastidieuse.

Conclusion

Parrot en concevant son SK4000 n’est pas allé jusqu’au bout de la logique deux roues. Il manque en effet à cet intercom la possibilité de brancher au minimum un autre SK4000 pour dialoguer avec le passager par exemple.

Il manque une interface pour une utilisation plus aisée et la portabilité sur tous types d’appareils, sans avoir à ré-initialiser à pratiquement chaque utilisation.

Enfin par son prix, 199€ sur le site Parrot, le SK4000 place la barre haut. Trop haut malheureusement.

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