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Essai Peugeot Metropolis 400i : moteur, action !

jeudi 2 mai 2013 , par Patrick L.

Le nouveau scooter de Peugeot, le Metropolis 400I, est enfin disponible ! Beaucoup d’attente de la part du public, parce que cest Peugeot, parce que c’est un trois roues.

Par rapport au planning initial annoncé par Pierre-Louis Colin, le Metropolis a pris quelques semaines de retard. Du coup, nous avons droit des modèles de pré-séries avec quelques défauts : un train avant très sec, des freins à mettre sous pression avant usage, un volet de coffre arrière capricieux.

Design

Après l’imposant Hymotion, le Metropolis 400 de Peugeot a trouvé des lignes et des proportions qui vont lui permettre de plaire au plus grand nombre et de se faufiler partout en ville.

Les lignes sont douces, sans aucune arête vive, et pourtant elles suggèrent dynamisme et équilibre. Pas de doute possible, l’univers auto a bien échangé avec celui des scooters et les conducteurs de quatre roues ne seront pas déçus par cet environnement.

Au niveau de la finition, des ouvrants, Peugeot Scooters est encore monté d’un cran avec le Metropolis. Du coup, le tableau de bord parait presque ultra-classique par rapport au reste. Le propriétaire se consolera avec la smartkey, ou carte magnétique. Elle lui évitera de sortir une clé et plongera celui-ci dans la modernité. Un quart de tour et la direction est débloquée. Un autre quatre de tour et il est possible de lancer le démarreur. Entre les deux, notre modèle de pré-série avait une temporisation un peu longue, et il fallait décomposer le mouvement. Un réglage usine devrait suffire pour y remédier.

Au tablier sur l’avant, un grand compartiment permet de ranger une carte, des papiers, tandis que sur la gauche, une boite à gants accueillera des objets divers et vous permettra de recharger un téléphone grâce la prise allume-cigare. Pour augmenter la capacité d’emport, somme toute limitée sous coffre, le Peugeot Metropolis dispose un plancher parfaitement plat, ce qui est assez rare pour être souligné, et un anneau accroche-sac, situé non pas sur le tablier mais sur le devant de la selle. Avec son pare-brise large et réglable sans aucun outil, le conducteur trouvera exactement la protection qui lui convient.

Des petits détails qui vous faciliteront la vie au quotidien.

Parmi ceux-ci, encore, au tableau de bord, la fenêtre digitale vous permet via un diagramme permet de voir la pression des pneus et vous saurez tout de la consommation essence. Un gadget bien utile pour les tête-en-l’air.

Au niveau du coffre, les deux parties, avant et sous selle, ne communiquent pas vraiment. Dans la partie arrière, un casque intégral ou modulable, pas trop gros entrera facilement. Sur la partie sous selle, il faudra plutôt y ranger des objets plats et longs comme des ordinateurs... Une petite ouverture est prévue pour communiquer avec l’arrière mais cet espace est étroit et vous ne pourrez y glisser que le manche d’une raquette de tennis. Tout notre matériel photo, y compris un pied photographique, y a trouvé place mais tout juste.

Les leds sont omniprésentes et la signature visuelle, notamment, l’avant avec la barre de feu de jour verticale, feront que les automobilistes ne vous confondront pas avec un autre trois roues. Sur le périphérique parisien et sur la route, beaucoup d’automobilistes se sont ainsi écartés pour laisser passer notre scooter. Aux stations services, le Metropolis facilite les conversations...

La pédale de frein est reportée loin devant le plancher et n’est pas une gêne pour les adeptes du freinage aux leviers.

Moteur

C’est LA grande et agréable surprise du Metropolis. Ce moteur de seulement 400cc envoie comme un 500cc. Avec son couple de 38Nm à seulement 5.250tr/min, il permet des démarrages que vous ne connaissiez plus sur un trois roues.

Associé à un train avant qui aurait subi un régime minceur par rapport à la concurrence italienne, les accélérations arrivent à soulever le train avant. Quand nous disons soulever, nous devrions plutôt dire alléger car nous ne faisons pas du wheeling. Mais la sensation de poussée est belle et bien là, et le train avant subit le transfert des masses.

Impressionnant sur un trois roues !

Le couple est telle que sur le mouillé, il faudra se méfier de son arrivée. La roue arrière patine lors des accélérations vives. Sur un scooter, cela ne nous était pas arrivé depuis un moment.

Mais là ne s’arrête pas la surprise. Si vous souhaitez amener plus sportivement le Peugeot Metropolis, son moteur répond présent. En le poussant vers les 6.000tr/min et jusqu’à la zone rouge, il devient rageur et semble se déchaîner. Nous avons connu cela sur une autre marque de trois roues et c’est vraiment un plaisir d’avoir le choix de conduite. Sur le couple, tranquillement, ou plus sportivement, selon son humeur.

Tenue de route

Par rapport à d’autres trois roues, le train avant est, nous l’avons dit, plus léger. A faible allure, il n’y a donc pas cette impression de conduire un quad sur lequel il faut tourner fermement le guidon pour se diriger.

Le train avant est assez vif pour que le conducteur oublie complètement le concept de trois roues ds les premiers mètres.

De plus, sur son scooter, Peugeot a travaillé les liaisons au sol comme pour les autos, car la filtration des irrgularités est parfaite. Ni trop dures, ni trop souples, les suspensions sont à ce point efficaces quelle se font totalement oublier. Cela donne un scooter qui passera partout et en toutes circonstances.

A vive allure et sur des enchaînements rapides, nous avons constaté un léger flottement lors de changements d’angle et de rythmes, mais heureusement, rien d’autre à signaler.

Enfin, pour clore le chapitre tenue de route, sur notre modèle de pré-série, nous avons noté que lors de courbes prises vive allure, le Metropolis avait tendance à se bloquer sur un angle donné. Il nous a donc fallu le violenter pour qu’il franchisse cet angle et tienne le cap que nous lui avions fixé. C’est surprenant au premier virage, avec le sentiment de faire un tout droit et d’élargir exagérément, mais une fois acquis ce principe, le conducteur finira par se prendre au jeu.

Freins

Avec deux disques de 200mm à l’avant, un autre de 240mm à l’arrière, un freinage combiné, nous nous attendions un freinage puissant et facilement contrôlable.

Hélas, notre modèle d’essai connaissait des soucis de pompe ou de circuit. Il nous fallait amorcer le freinage pour mettre le circuit sous pression et enfin obtenir un freinage digne de ce nom. Là-aussi, un réglage usine remédiera au souci.

Car une fois que le circuit à la bonne pression, le freinage se montre mordant et efficace. A voir cependant avec un modèle normal.

Consommation

Faute de pouvoir mesurer notre consommation exacte, il nous faudra nous fier aux indications du tableau de bord. Si comme sur le Satelis, la consommation est juste, nous avons consommé 5.5litres/100.

Ce qui compte tenu des prestations et des conditions d’essai est peu. Avec une conduite plus coulée et normale, la consommation devrait tourner autour des 4litres/100. Une bonne chose pour l’environnement et... notre portefeuille.

Conclusion

Conduisible avec le permis B, le Peugeot Metropolis s’affiche au tarif de 8.899. C’est à peine moins cher que son principal rival mais il a pour lui les qualités que sa position de dernier arrivé lui permet.

Un univers cossu, valorisant, des innovations technologiques et une facilité de conduite qui s’adaptera à votre humeur, le tout associé à un moteur... !

Il ne restera plus qu’aux acheteurs à entrer en action, ce qui devrait se faire sans grande difficulté au vu des qualités... pour permettre à celle de Peugeot Scooters de prendre son envol.

NB : les livraisons concessionnaires ont bien eu lieu et pour le moment, les ajustements, nécessaires pour que le Metropolis soit parfait, entraînent un retard de quelques semaines pour le modèle définitif.

Portfolio

  • Essai Peugeot Metropolis 400 i : en action
  • Essai Peugeot Metropolis 400 i : en courbe
  • Essai Peugeot Metropolis 400 i : signature visuelle
  • Essai Peugeot Metropolis 400 i : gauche
  • Essai Peugeot Metropolis 400 i : avant gauche
  • Essai Peugeot Metropolis 400 i : arrière
  • Essai Peugeot Metropolis 400 i : détail carter et repose-pieds (...)
  • Essai Peugeot Metropolis 400 i : train avant
  • Essai Peugeot Metropolis 400 i : leds
  • Essai Peugeot Metropolis 400 i : face avant
  • Essai Peugeot Metropolis 400 i : droite
  • Essai Peugeot Metropolis 400 i : pot
  • Essai Peugeot Metropolis 400 i : commodo gauche
  • Essai Peugeot Metropolis 400 i : commodo droit
  • Essai Peugeot Metropolis 400 i : compteur et pression pneus
  • Essai Peugeot Metropolis 400 i : remplissage essence
  • Essai Peugeot Metropolis 400 i : démarreur-"clé" de contact
  • Essai Peugeot Metropolis 400 i : vide-poche tablier

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