Nipponia : le courant passe avec Electric’City
mardi 5 avril 2011 , par
Nipponia est une marque de scooters que nous avions découvert à l‘Eicma de Milan en 2008 Eicma 2008 : Nipponia. La pureté des lignes dues au designer Sotiris Kovos, la qualité de fabrication, tout était là pour faire de Nipponia un fabricant qui allait monter, monter. Sur le stand, le magnifique prototype Renzo n’en finissait pas d’attirer les regards.
Trois ans après les thermiques, Nipponia s’associe à Electric’City pour passer à l’électrique. C’est le modèle Arte qui a été choisi pour débuter. On peut espérer que le Renzo y passera un jour également.
Electric’City n’est pas totalement un inconnu, loin de là. Cette société basée à Marseille produit déjà des scooters électriques et a développé des batteries spécifiques. Elle a également conçu un contrôleur à récupération d’énergie ainsi qu’une jauge réelle de batterie. Autant dire que l’électricité, Electric’City connait.
La société phocéenne propose trois motorisations différentes : un équivalent 50cc, et deux équivalents 125cc avec motorisation de 3.000w ou de 5.000w. Le choix de Nipponia s’imposait naturellement après les déceptions causées par les scooters chinois.
Pour débuter, c’est cette motorisation qui sera montée dans l’Arte. L’Arte 5000, appelons le ainsi puisqu’il n’a pas encore de nom, pourra atteindre la vitesse de près de 100 km/h avec une autonomie d’une centaine de kilomètres.
Les batteries Li-Ion permettront de dégager une puissance de 60A. Le temps de charge est de 4h, pour une charge complète, et de 2h pour une recharge rapide à 80%, chargeur en option. Les homologations étant en cours, la commercialisation devrait débuter sous peu.
Par la suite, Electric’City va monter en gamme et proposera un moteur de 80A. Autonomie et performances vont s’en trouver améliorées. Mais il n’y a pas que le scooter qui montera d’un cran. Electric’City passera également à la vitesse supérieure puisque, pour mener à bien ce projet de scooter électrique 100% nouveau, Electric’City sera épaulé par un fonds d’investissement qui est entré dans le capital de la société. Un bureau d’études sera également ouvert sur Nice. Des moyens à la hauteur des ambitions.
La fabrication et le montage sont réalisés en France, comme signalé sur le site, à Montpellier précisément.
A suivre donc.
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