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Sécurité routière : 21èmes rencontres parlementaires

lundi 7 juillet 2014 , par Christian

Les rencontres parlementaires sont un creuset d’idées, d’initiatives locales et nationales en matière de sécurité routière.

Si la politique de sécurité routière est décidée au niveau national, elle trouve sa réalisation sur le terrain et avec tous ces acteurs, au niveau local et national, ce sont autant de voies, de voix, pour mettre en pratique la sécurité routière.

Cette années, les 21èmes rencontres parlementaires ont choisi de mettre l’accent sur les blessés et les proches, qui sont les autres victimes de la route. La réflexion a également porté sur la vitesse et de savoir si c’est une exigence de la société contemporaine

Blessés et proches, les autres victimes de la route : quel accompagnement ?

Différents intervenants participent à chacune des réflexions et viennent ajouter leurs conceptions, leurs expertises à la thématique.

Florence Gilbert
Représentante d’une association de prévention, Présidente de la commission "Jeunes et éducation routière" du CNSR

Le nombre de blessés est de 132.367 et représente un coût de 22 millions d’euros. Au-delà des chiffres, c’est la vie des victimes et de son entourage qui se trouve bouleversée

Joël Valmain
Conseiller technique Europe – International du Délégué interministériel à la sécurité routière (DSCR)
rappelle les objectifs 2020 de l’UE concernant les blessés graves de la route

La France occupe le dixième rang européen en termes de blessés. L’UE a pour objectif d’élaborer des recommandations aux pays membres. Elle va commencer à publier au 1er semestre 2015 les statistiques par pays pour les 28 membres.

Olivier Monneuse
Chef de service aux Urgences chirurgicales, à l’hôpital Edouard Herriot (HCL, Lyon)
expose la prise en charge clinique des blessés de la route.

Dans le combat pour sauver des vies, les équipes médicales se sont constituées en plateau technique multi-disciplinaires pour prendre en charge les blessés de la route qui souffrent souvent de polytraumatismes.

Marie-Christine Cazals
Vice-Présidente de l’Union nationale des associations de familles de traumatisés crâniens et de cérébro-lésés (UNAFTC, Montpellier)

rappelle ce qu’est la vie de l’entourage d’une victime, blessée de la route. Entre espoir et désespoir, la vie des familles et de l’entourage oscille au gré des progrès réalisés par la victime.

Martine Hours
Directeur de recherche à l’Institut français des sciences et technologies des transports de l’aménagement et des réseaux (IFSTTAR, Lyon)

détaille les conséquences d’un accident sur la vie de la victime. L’étude ESPA sur les victimes de la route montre que pour celles-ci, au bout d’un an, 45% estiment ne pas avoir totalement récupéré, 25% répondent encore dans ce sens au bout de trois ans. Sur les familles, les conséquences de l’accident se font encore plus fortes. Après un accident, les victimes sont souvent en situation de rupture. Elles rompent en effet avec leur famille. leur emploi... Certaines victimes deviennent SDF.

Vitesse, une exigence de la société contemporaine ?

Manuelle Salathé
Secrétaire générale de l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR)

D’un point de vue sécurité routière, Manuelle Salathé répond à la question de savoir évaluer l’implication de la vitesse dans les accidents de la route. Il s’agit donc de déterminer si la vitesse est une cause primaire ou secondaire des accidents de la route. Le champ de vision est de 100% à 40km/h et seulement de 30% à 130km/h.

Didier Delaître
Médecin légiste, Membre du Point d’appui national de gestion des outils de formation (DSCR)

explique comment lors des chocs les lois physiques s’appliquent lors d’un choc. Les parties dures du corps humain se cassent, ce sont les fractures, et les parties molles se déchirent, ce sont les hémorragies. Dans ce dernier cas, la mort est une mort « propre ».

Patrick Blain
Président du Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA)

rappelle que la baisse de la vitesse doit se faire au cas par cas et doit dépendre de trois paramètres : l’infrastructure, la véhicule et le conducteur. Les véhicules, la vitesse et la technologie vont faire de l’auto de demain, un mode de déplacement de plus en plus sûr qui tiendra compte du contexte général dans lequel elle évolue.

Thierry Archambault
Président délégué de la Chambre syndicale internationale de l’automobile et du motocycle (CSIAM)

Pour Thierry Archambault, la voiture de demain sera connectée. Thierry Archambault rappelle également que les progrès se font d’abord au niveau des camions, de l’auto, et enfin aux deux roues. Le 2RM est un usager vulnérable et la formation des autres usagers est indispable.

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