Sondage "Alcool Tolérance Zéro" : résultats

vendredi 24 mai 2013 , par Arthur

Les scootéristes sont raisonnables, c’est l’enseignement du sondage portant sur la tolérance zéro pour les jeunes. Notre questionnaire posait la question telle que le CNSR (Conseil National la Sécurité Routière) abordait la problématique de la mortalité des jeunes. Nous devrions même parler de sur-mortalité.

Mais nous élargissions le débat en portant la tolérance zéro à tous les conducteurs.

Tolérance zéro pour les jeunes

C’est à près de 73% que vous avez répondu être en faveur de la tolérance zéro pour les jeunes.

A contrario, vous êtes 21% à ne pas être d’accord avec ce principe. Près de 6% ne se prononcent pas.

La tolérance zéro est donc une réponse mais la question de la sur-mortalité est complexe, l’alcool en étant l’une des composantes. Il y a d’autres malheureusement comme la prise de risque, l’inexpérience...


Sondage "Alcool Tolérance Zéro" : pour les jeunes

Cette forte majorité peut sembler bien sévère et discriminatoire à l’encontre d’une catégorie de la population mais il faut relativiser avec la seconde question de notre sondage.

Tolérance zéro pour tous

Vous êtes là aussi majoritairement en faveur d’une tolérance zéro pour tous. Certes, par rapport à la tolérance zéro pour les jeunes, nous avons perdu 6% qui se sont déplacés vers le non. Les « Sans opinion » sont quasi identiques entre les deux questions.

Est-ce la manifestation d’une solidarité envers les jeunes ? La marque que les scootéristes sont raisonnables et que leur raison s’applique non seulement aux autres mais également à eux-mêmes ? Une telle unanimité fera certainement plaisir aux représentants de la sécurité routière.

Ce respect des règles est cependant à relativiser.


Sondage "Alcool Tolérance Zéro" : pour tous

Contrôlé

Vous avez en effet répondu à 56% vous être fait contrôler pour alcoolémie. Cela signifie que globalement, un conducteur sur deux s’est fait contrôler.

Avec un tel score de contrôle, la tolérance zéro pour tous se transforme en « peur du gendarme » ou du moins en attitude de prudence. Ce qui n’exclut pas la raison.