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Scooter et Gps : Tomtom Rider

lundi 26 mai 2008 , par Emmanuel G.

Le TomTom Rider se veut la solution idéale pour l’agrément du GPS en deux roues. Je viens d’en faire l’acquisition, et l’ai fait installer par mon garage sur mon fidèle X9... Voyons ce que cela donne !

Installation

Support monté sur tableau de bord

Comme vous pouvez le constater sur la photo, le TomTom Rider est monté entre la coque supérieure du tableau de bord et le pare-brise.

Support monté au-dessus du tableau de bord

Le choix de l’emplacement entre le tableau de bord et le pare-brise a été dicté par plusieurs considérations : avoir le Tomtom Rider en face de soi en mode roulage, le protéger des intempéries, et pouvoir laisser le support en permanence, sans le GPS, dans une relative discrétion, sur le scooter.

Vue de droite

En plus cela me permet de continuer à pouvoir monter les manchons sur le guidon pour l’hiver, sans démonter le socle du GPS :)

Vue de face

Un câble est fourni pour relier ce socle à la batterie.

La mise en place du TomTom Rider est facile et rapide. Un rail enserre le Rider, et un clic se fait entendre lorsqu’il est en position. Une dragonne supplémentaire de sécurité, fixée à une vis du support, permet de l’assurer en cas d’arrachement lors d’un choc.

Derrière le pare-brise

Le carton du TomTom Rider est très fourni avec de multiples pièces et accessoires. Ces pièces accompagnent soit le TomTom lui-même, soit l’oreillette bluetooth fournie. Cette dernière possède sa propre batterie et son propre chargeur (attention ce n’est pas le même que pour le TomTom, les tensions sont différentes). Une fois la batterie clipsée sur l’armature de l’oreillette, on fixe le tout sur le côté du casque. La pince d’attache se glisse d’une part sur l’extérieur du casque, de l’autre à l’intérieur entre la mousse de protection et la coque. Deux vis permettent de la serrer. Une fois en place ça ne bouge pas !

Casque convertible position haute
Convertible position basse

Le carton contient aussi un CD permettant l’installation du logiciel TomTom Home. Celui-ci permet de gérer le TomTom depuis l’ordinateur, et surtout de mettre à jour son logiciel internet ou sa(ses) carte(s).

Le TomTom Rider est fourni avec une carte SD de 32 Mo. Elle sert notamment au stockage d’itinéraires, ou d’autres informations propres à l’utilisateur. Pas d’informations dans le manuel sur la taille de carte maximale que l’on peut mettre. Néanmoins et comme mentionné en conclusion, puisqu’on ne peut stocker ni musique ni photos dans le Rider, ces 32 Mo devraient largement suffire.

Prise en main du GPS

Le TomTom Rider est opérationnel dès sa prise en mains. Une brève pression sur le bouton latéral permet de l’allumer et de l’éteindre. Quelques secondes sont nécessaires pour paramétrer la connexion de l’oreillette, et du téléphone le cas échéant (voir paragraphes suivants). Une fois ce paramétrage effectué, le TomTom Rider tente à chaque allumage de se connecter à ces périphériques automatiquement.

La vue par défaut au démarrage du TomTom Rider est celle de la carte, en perspective. On peut aussi choisir une vue de haut en deux dimensions. Un simple contact sur l’écran permet d’afficher les menus. Le parcours de ces menus, bien qu’étant assez intuitif dans l’ensemble, demande un peu d’habitude. En effet, la gestion de l’itinéraire n’est pas forcément évidente. Plutôt que de trouver certaines fonctions qui vont ensemble sur un même plan, il faut parfois fouiller dans des sous-menus pour trouver son bonheur, un peu de pratique s’impose donc.

La taille de l’écran est limitée, pour autant cela ne m’a pas vraiment gêné. Cela rend aussi l’appareil plus facile à caser sur un scooter où la place est souvent comptée, à la différence d’un simple guidon de moto.

La luminosité est très bonne. Bien sûr en plein soleil on y voit beaucoup moins, mais force est de reconnaître que l’écran est de très bonne qualité. Pour vous donner une idée, la photo suivante est prise un jour de grand soleil, vous pouvez constater qu’on peut toujours lire l’écran.

Gros plan

La fonction tactile est aussi performante : même avec les gants l’écran du TomTom Rider répond très bien. L’interface est prévue pour cette utilisation, avec des "boutons" virtuels assez gros pour ne pas appuyer sur la mauvaise commande. Le seul moment où il est préférable de retirer les gants est lorsqu’il faut taper une adresse au clavier. De toute façon c’est une chose qui doit être faite à l’arrêt.

Deux modes de programmation d’itinéraire pour le guidage sont disponibles :
- constitution d’un itinéraire complet avec étapes,
- navigation directe vers un lieu précis.

Le mode de planification d’itinéraires est destiné à créer à l’avance un parcours, avec des destinations et étapes. Le calcul d’itinéraires est très rapide. Le dernier itinéraire planifié reste en mémoire.

Une fois un itinéraire planifié, il est possible d’y intercaler de nouvelles étapes, d’en déplacer, de marquer celles de notre choix comme "à visiter" ou "visité", de rechercher des itinéraires bis pour éviter des portions de route non souhaitées, etc. On peut sauvegarder et recharger les itinéraires. Une petite limitation : si vous avez personnalisé un itinéraire avec des itinéraires bis, ces modifications ne seront pas sauvegardées si vous enregistrez l’itinéraire sur la carte mémoire.

Le mode de navigation directe du TomTom Rider est destiné à choisir une destination à laquelle on souhaite accéder directement. Il est indépendant de l’itinéraire planifié : une navigation directe ne supprimera pas le dernier itinéraire planifié, et inversement. On choisit la destination comme on le fait pour une étape d’itinéraire planifié : soit le lieu de base (notre propre adresse), soit un lieu parmi les favoris, une adresse, un croisement de rues ou un point d’intérêt. Là aussi le calcul est très rapide.

Concernant les points d’intérêt, nombre de catégories sont disponibles comme des restaurants, musées, hôtels, hôpitaux, garages, centres commerciaux, parkings, sites touristiques, etc.

Lors de la définition d’une destination, nous avons les fonctions classiques de choix du chemin le plus rapide, d’éviter les autoroutes, de choisir une vitesse maximale, etc.

Une fois en route, le TomTom Rider est très efficace. Les changements de direction sont indiqués oralement suffisamment à l’avance pour ne pas être surpris. La position à tenir sur les voies de la chaussée est précisée au bon moment. En cas de non-respect de ces instructions, un itinéraire est re-calculé de façon instantanée. L’heure d’arrivée prévue est remise à jour en permanence, et est fiable.

L’autonomie sur batterie est d’environ 4 heures à ce que j’ai pu expérimenter à ce jour. La température est assez correcte à cette époque, il n’en sera sûrement pas de même l’hiver ! De toute façon le câble de liaison à la batterie est là pour ça. Par contre rien pour le recharger sur un allume-cigare...

Une fois arrivé à destination, on décroche le TomTom Rider, opération facile et rapide, pour le mettre dans sa petite pochette fournie.

Utilisation de l’oreillette et du micro

Une fois la connexion à l’oreillette paramétrée lors de la première mise en route, le TomTom Rider recherche automatiquement la connexion à cette oreillette. Il suffit donc de l’allumer pour qu’elle soit détectée. On peut aussi allumer d’abord l’oreillette, ce qui fait qu’elle est trouvée automatiquement au démarrage du TomTom.

Le haut-parleur de l’oreillette se fixe par un "scratch" dans le casque. C’est très facile et robuste. Il n’est pas nécessaire que l’oreillette soit en face de l’oreille : mon casque par exemple me l’interdit à cause de la bride d’attache.

Fixation de l’oreillette dans le casque

Le micro avec son petit bras mobile se positionne à l’intérieur le long de la mâchoire du pilote, à l’abri du vent et surtout de la pluie !

Casque ouvert

Cet ajustement est facile. C’est par contre moins pratique si l’on utilise une cagoule ou un tour de cou, passant devant le menton. Le micro se trouve sur le côté de la bouche et pas devant, comme précisé dans la notice.

La batterie, fixée sur le côté extérieur gauche du casque, est déclipsable pour être chargée. Mais elle peut aussi l’être lorsque qu’elle est montée sur le casque : le petit capuchon protégeant la connexion pour le chargeur reste accessible. Un détail : comme vous pouvez le remarquer sur les photos, la batterie fait une épaisseur sur le côté du casque. Si le coffre de votre scooter est vraiment juste adapté à la forme et à la taille de votre casque, cela peut poser problème !

Sur la route les instructions sont très intelligibles. On peut ajuster le volume soit via deux boutons sur la batterie elle-même, soit directement sur le TomTom Rider ce qui est bien plus pratique. On peut tester le volume avant de le valider. Le volume réglé à 85 % me donne toute satisfaction, y compris à haute vitesse ou en environnement bruyant. Le haut-parleur sature légèrement si on met à 100 %, mais de toute façon dans ce cas c’est trop fort. A l’arrêt comme à plus de 100 km/h cela fonctionne très bien.

Un kit séparé est vendu par Cardo Systems, qui permet au pilote et à son passager de communiquer par les oreillettes.

Je ne suis pas encore arrivé au bout de l’autonomie de la batterie. En tout cas c’est largement plus que l’autonomie du GPS lui-même.

Téléphone

On peut connecter un téléphone Bluetooth. C’est fait très rapidement via le menu de paramètres. Une fois ceci réalisé, le TomTom Rider propose de télécharger le répertoire du téléphone dans sa propre mémoire. On peut donc non seulement recevoir des appels en route, mais aussi en passer en sélectionnant son correspondant dans le répertoire.

De même que pour l’oreillette, le téléphone est détecté automatiquement après son paramétrage à la première mise en route.

Conclusion

Vue de gauche

Le prix du Rider est de 500 euros environ.

En conclusion, je suis satisfait du fonctionnement de ce TomTom Rider. L’ergonomie est globalement très satisfaisante. Le TomTom Rider fait avec succès et efficacité ce qu’on attend d’un GPS : nous guider simplement, sûrement et avec rapidité dans nos balades. Les itinéraires sont avec un peu de pratique simples à planifier et à modifier. Le système d’oreillette est performant.

Au chapitre des reproches, je prononce un écran assez petit. Lorsque l’on voit les GPS pour voiture, ou le Zumo 550 de Garmin, cela fait légèrement dépassé. De plus, même si c’est accessoire par rapport à l’utilisation de base du produit, le Rider ne propose pas de fonctionnalités multimédia (musique et photos). Pour un prix plus élevé qu’un GPS TomTom pour voiture, le TomTom Rider offre moins de fonctionnalités - certes il est étanche mais cela ne doit pas engendrer un gros surcoût à la fabrication.

Son concurrent le Zumo 550 de Garmin, sensiblement au même prix, a l’avantage de proposer un support pour automobile avec un haut-parleur intégré. Il sait aussi annoncer le nom des rues en plus des directions, possède des coques de plusieurs couleurs selon les goûts, est fourni avec une batterie rechargeable amovible, permet d’écouter des MP3 et de voir des photos JPEG. Cela donne l’impression que le TomTom n’est pas au goût du jour sur tous ces aspects...

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