Entretien avec Niels Willems : fondateur de Brekr et du model B

A l’occasion de l’essai du Model B, Niels Willems, fondateur de la société Brekr, nous a accordé quelques instants pour répondre à nos questions.

Est-ce que BREKR signifie quelque chose ? Comment est venu le nom de l’entreprise ?

Niels Willems :

« Oui, bien sûr, cela a une signification ! Dans notre région de l’est des Pays-Bas, un « Brekker » est une personne qui aime faire de la moto, s’amuser et enfreindre les règles. Juste une précision, il est du bon côté. S’il y a une fête, il est là, et vous le savez. Nous pensons que nous avons besoin de plus de Brekker dans ce monde. Une histoire vraie ; ma femme voulait aller dans un bar connu sous le nom de café Brekker dans sa ville, c’est l’endroit où amusement et détente sont garantis. Son père pensait que ce n’était pas une bonne idée, trop de choses peuvent se passer, pensait-il. »

Quel était le point de départ de l’idée d’un scooter-mobylette ? Était-il électrique depuis le début ? Qu’est-ce qui a fait que l’idée soit devenue réalité ?

Niels :

« Nous aimons l’histoire des motos et des cyclomoteurs. De superbes motos qui sont magnifiquement dessinées, conçues et bien construites. Nous savons que l’avenir est électrique. Nous avons commencé par la question de savoir si nous pouvions construire une moto qui a un côté des grandes motos du passé et en même temps fait un pas en avant.

Qu’est-ce qui est logique et que nous devrions-conserver ? Et qu’est-ce qu’il est logique de changer ? À quoi ressemblerait une moto électrique alors que nous n’avons jamais eu de moteur thermique ? Pas de réservoir d’essence, mais nous avons l’emplacement de la batterie… De cette façon, nous pourrions créer un centre de gravité bas pour de meilleures caractéristiques de conduite.

Quand nous avons eu les bases du bon design, nous avons décidé d’en commencer le développement. Et l’entreprise. »

Le modèle B est un nom plutôt étrange, quelle est l’idée ?

Niels :

« C’est en fait très simple. Le mot hollandais pour Moped est « Brommer ». Nous avons utilisé la première lettre, le B. Officiellement, c’est B4000 qui indique la puissance maximale du moteur, 4000 Watt. »

Le modèle B est un scooter, mais il ne ressemble pas vraiment à un scooter ni à une Sparta, le design « nouveau et puissant » est délibérément perturbateur ou en raison de spécifications techniques ?

Niels :

« Faire ce que tout le monde fait n’a pas de sens pour nous. Il y a déjà des scooters et de bonnes marques. Il y a 20 ans, il y avait beaucoup de cyclomoteurs 50cc qui ressemblaient à de petites motos. Et nous savons que les gens aiment le design d’une moto naked. On l’appelle parfois « cafe racer du futur ». C’est un excellent compliment. »

Vespa, l’un des tout premiers scooter, a été fait pour le plus grand nombre, Modèle B est plutôt premium, cela signifie-t-il que le transport durable est définitivement cher ?

Niels :

« Nous savons que beaucoup de gens en Europe ne recherchent pas les scooters les moins chers. Vous pouvez acheter des vélos, des motos et des voitures haut de gamme. Il y a donc de la place pour les scooters et les cyclomoteurs haut de gamme. Nous nous voyons aussi comme une marque de style de vie avec une philosophie de conception claire et la qualité.

Les produits bon marché ne durent pas longtemps et cela n’aide pas à le rendre durable. Nos clients nous notent avec un 4.9 sur 5 sur Trustpilot. Aussi les conducteurs de Brekr ont parcouru plus de 10.000 kilomètres. Payer plus lorsque vous achetez un produit peut vous rendre très heureux lorsque vous commencez à l’utiliser. Nous ne nous concentrons pas sur le contraire. »

Après le modèle B, quel est le prochain modèle ?

Niels :

« Bonne question. Nous aimons développer Brekr comme une marque pour deux roues électriques dans le design Brekr. Un vélo est appelé « fiets » en néerlandais. Un modèle F serait logique pour nous. Ou un modèle M. Nous espérons surprendre le monde à nouveau.

Bientôt... »