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Etape Belge du samedi 30 octobre 2004

vendredi 5 novembre 2004 , par asso-scooter

Un message d’Alain qui nous relate la journée de samedi du groupe X9.

Après tout, c’est vrai, Tu en as assez fait Christian pour nous préparer ce week end. Je vais donc essayer de t’aider un peu et narrer l’après-midi du samedi .

Donc, après la visite de Lille en Segway on a tous filé casser la croûte (à 14 h, c’était bien venu !). Chacun a pu apprécier le cadre agréable du restaurant du vieux
Lille et mieux faire connaissance. Ce maudit Mike a réussi à piquer l’addition et régaler tout le monde : trop forts ces englishs !
C’est dire s’il devaient être contents de l’accueil réalisé par César et Christian ( c’est bien que j’écrive, car ils ne l’auraient jamais dit eux-même !!!).

Après le café, tout le monde dehors. On quitte la grand place non sans déclencher la curiosité des passants, direction Bailleul. Bailleul, c’est vers Dunkerque, au pied des monts des Flandres. Les monts des Flandres, c’est juste 3 ou 4 bosses sur tout le territoire franco-belge, ça culmine à 160 m mais ici, c’est aussi haut qu’un
terril !

On commence par le mont Noir. La frontière est juste au sommet. Au sommet, il y a le côté français et pas un chat puis le côté belge, noir de monde (d’où le nom du mont, je suppose :-))). La tête des parisiens du groupe !!!! Voir des centaines de personnes en plein après-midi, fin octobre, déambuler dans la rue au sommet d’une
montagne au milieu de nulle part avec des colis plein les bras !!!
Explication : Ici, les clopes, l’alcool, le chocolat sont à moitié prix...du coup, tout le monde fonce au bureau de tabac remplir son top case. Pareil aussi pour les plantes vertes dans les jardineries, mais bon, les top sont trop petits !

On repart sur les routes sinueuses vers les trois autres monts : Kemmel, Rouge, Des cats. On croise des mongolfières, des ulm, des cyclistes...c’est dingue le monde qu’il y a ici. L’été, c’est encore pire... On s’arrête par ci, par là au hasard des panoramas au grand
plaisir de nos amis anglais et même de Philippe, Patrice et Christian, nouveaux dans la région. Pour finir, halte à Cassel pour boire une bonne bière locale. La nuit tombe doucement sur nos montures encore frémissantes (si, si..). tandis qu’ un air d’harmonica les enveloppe lassivement d’ une chanson locale `dors min tchot quinquin’. à moins que ce ne soit `quand la mer monte, j’ai honte..’ mais je m’égare.... (impressionnant l’effet de la
Leffe !)

Il est temps donc de se diriger vers l’hôtel distant encore de 80 km, à la seule lueur des phares.
D’après Dany, nous avons donc traversé les polders. C’est-à-dire qu’il y a de l’eau partout, à droite, à gauche. Mais comme il faisait nuit et qu’on ne regardait que les pancartes de l’autoroute, o n’a rien vu..De toute façon, hormi le fait qu’on est sous le niveau de la mer, en temps normal, y’a rien à voir !

Vers 20h, arrivée à l’hôtel. Le fameux motor-hotel semble tenir ses promesses : toutes les machines sont rentrées dans le grand hall éclairé de néon bleu. La salle de resto, sa cheminée, son bar, nous accueilleront dès que nous auront pris possession de nos chambres.
Les chambres au confort spartiate mais suffisant sont disposées tout autour de hangar à moto. On les atteint par une coursive. Ainsi, les véhicules sont à l’abri, au chaud, nous aussi et quand on sort de la chambre, on peut voir les machines. Sympa non ?

En plus, au milieu des motos, le patron a installé des petits espaces conviviaux avec fauteuils et tables basses...Sans oublier les douches, elles aussi installées près des motos, dans un genre d’oasis entouré d’un murets type `hacienda’(seuls les plus téméraires testeront !) On s’est donc tous retrouvés là avant d’aller nous restaurer.

Ambiance route 66 dans la salle : musique country, cartes géantes au mur, brochures moto partout. A table, le patron vient nous souhaiter la bienvenue : il est à l’origine du concept et assez fier de voir sa clientèle augmenter au
fil des mois. On le complimente, du coup, il nous offre une tournée.
En sirotant l’apéro, Christian sort de sa musette les superbes montres Piaggio : un beau cadeau pour marquer l’évênement !

Il est temps de manger et chacun se précipite sur le buffet. Tard dans la soirée (pas trop tard quand même !!!), nous rejoindrons nos lits, ravis de plonger dans les bras de Morphée, bercés par les voluptueux ronflements, râles et cris divers de nos voisins (et voisines) de chambrées !!!!!!

Bon, qui prend la suite pour le dimanche matin ?

Alain biker writer

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