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Retromobile 2017 : motos de France

jeudi 9 février 2017 , par Christian , StephaneC.

Retromobile 2017 : motos de France
A Retromobile 2017, les motos sont également présentes

Retromobile n’oublie pas les deux roues et l’espace Motos de France leur rend un bel hommage. Pour certaines, elles ressemblent encore à un vélo sur lequel un ingénieur-inventeur aurait greffé un moteur. Pour d’autres, le concept est plus développé. Ouverte ou carénée, ces anciennes du tout début avaient pour point commun d’avoir des suspensions… inexistantes. Question conduite, il fallait s’accrocher !

Si certaines motos sont encore dans leur jus, la plupart sont dans un état impeccable. Il faut rendre hommage aux clubs, aux particuliers qui entretiennent, restaurent les motos. Un travail de recherche d’informations, de pièces, de patience qui ne cherche d’autre récompense que celle de retrouver un modèle conforme à celui d’origine. Quand vous discutez avec eux, au détour d’une anecdote, ils sont là avec vous, mais dans leur esprit, ils sont là-bas, chez le vendeur quand ils ont trouvé la pièce rare, sur leur ordinateur quand enfin, ils ont trouvé le schéma de cette pièce qu’ils ont à refaire. Le silence qui suit est rempli de la joie, du bonheur de cet instant magique.

Venez-voir ces motos et n’hésitez pas à discuter avec les propriétaires ou les clubs. La magie ne disparait jamais.

Monet-Goyon, Type H, 1930

Moteur 4 temps – 500cc à soupapes culbutées – boite Monet-Goyon au réservoir – freins de 200mm – 15Cv à 4.000tr/mn – poids : 135kk. Vitesse : 128km/h

La type H succède à la MC55 de 1927. Avec son cadre possédant un double tube à l’avant, sa culbuterie enclose et ses deux tubes d’échappement, la type H est presque complète. Il ne lui manque que les extrémités en forme de queue de poisson.

Monet-Goyon, Confort type A, 1928

Moteur Villiers 2 temps – 250cc à petit volant magnétique et volant d’inertie – boite Monet-Goyon à trois rapports – frein de 200mm Av/Ar. Vitesse : 100km/h

La Confort type A est l’une des premières motos à recevoir le réservoir en selle en deux parties. Présentée pour la première fois au salon de 1927, les grosses et moyennes cylindrées reçoivent rapidement ce réservoir en selle. La Confort type A est la descendante de la RC3C mais équipée du nouveau moteur Villiers à culasse alu démontable.

Koehler - Escoffier, Mandoline, 1928

Moteur bicylindre culbuté 4 temps en V à 55° - 504cc – 22Cv à 3.800 tr/mn. Vitesse : 110km/h

Le surnom de Mandoline vient de la forme particulière de son carter. Dotée de culasses hémisphériques et de culbuteurs « queue de cochon », la Mandoline dispose d’une boite à trois vitesses et d’une fourche Koehler – Escoffier qui préfigure les futures fourches télescopiques.

Monet – Goyon, LS4, 1936

Moteur Monet – Goyon 4 temps – 350cc à soupapes culbutées – boite 4 rapports au réservoir – 12.5Cv, poids : 130kg. Vitesse : 110km/h

Conçu par Raymond Guiguet, ingénieur et ancien responsable de Koehler – Escoffier, la LS4 est présentée au salon de 1933. Elle inaugure la série L dont les versions sont déclinées en 235, 350 et 500cc, avec soupapes latérales ou culbutées, en versions plus ou moins sophistiquées. Elles ont remporté de nombreux succès

René Gillet, G1 750cc, 1939

Moteur bicylindre en V refroidi par air – 750cc à soupapes latérales – boite séparée à 3 ou 4 vitesses à commande manuelle – cadre simple berceau ininterrompu – suspension avant à roue poussée, arrière oscillante – freins tambour Av/Ar – roues interchangeables 19’ – Réservoir essence 12l, huile 6l

La G1 750cc est également appelée Harley de Montrouge. Avec son gros moteur bicylindre à la technique peu évoluée, la G1 est quasi-indestructible.

Derny, Taon 125, 1957

Moteur monocylindre 2T horizontal – 125cc – Carburateur Dell’Orto 20mm – boite 3 rapports commandée par poignée tournante et câbles à billes – cadre double berceau supérieur, moteur suspendu - suspension avant type Earles à roue poussée, arrière oscillante - poids : 75kg. Vitesse : 90km/h

La marque Derny fabriquait des bicyclettes et tandems à moteurs auxiliaires. La nouvelle direction décide de changer d’image et confie le projet d’une moto à Roger Tallon qui a dessiné les TGV, des montres Lip. Le prototype Taon apparait au salon de Paris en 1955. Les lignes utilitaires cachent un cadre qui relie en ligne droite la colonne de direction à l’axe de roue arrière.

La Taon est commercialisée en 1957. Ses lignes sont devenues plus sportives avec un réservoir qui remonte englober l’optique de phare et qui se continue sur l’arrière par une sacoche en skai. Le bloc moteur appelé Isard est suspendu sous cette ligne pure et provient des Ateliers Mécaniques du Centre (AMC). Pour le confort, Roger Tallon a doté sa Taon de suspensions à bras oscillants avec des combinés amortisseurs fabriqués spécialement par Lelaurain, l’un des plus grands de l’industrie automobile. La Taon connait un certain succès et un modèle 250cc est envisagé. Mais le marché de la moto s’écroule et Derny a fermé ses portes en 1958.

A Retromobile : pavillon 2-3.

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