
18ème Traversée de Paris 2018 : Paris comme écrin
mercredi 10 janvier 2018 , par
Pour ce dimanche matin, les dieux de la météo avaient déclenché une petite pluie fine qui tombait par intermittence. Heureusement qu’ils n’avaient pas décidé d’y associer le froid. Et cette année, les organisateurs avaient balisé le terrain et les voitures en attente d’inscription étaient sagement rangées le long de l’esplanade avant de se garer sur les emplacements dédiés. De l’autres côté de la place, les tracteurs descendaient des plateaux. Il est déjà 7h30 et l’esplanade se remplit doucement mais surement. Avec la pluie, les deux roues sont moins nombreux cette année mais le plaisir d’être là est tout aussi fort.
Sur le parking, les participants s’affairent à préparer les véhicules, fixent les plaques de la Traversée, discutent, effectuent les derniers réglages.
Et puis, soudain, répondant à un appel qu’eux seuls perçoivent, mus par une force invisible, tout le monde s’élance pour le départ de la Traversée de Paris. Dans ce joyeux empressement, les groupes, de tracteurs, de vélos, de deux roues, sont souvent coupés par d’autres groupes. Les bus s’en mêlent quand ils ne sont pas arrêtés par les vélos ou deux roues… Tout ce petit monde vient grossir de toute façon le cortège qui s’étire le long de l’avenue Daumesnil en un flot continu que rien ne semble pouvoir arrêter. Ça rugit, fume, klaxonne et de voir tous ces véhicules donner ainsi de la voix fait plaisir.
Dans un Paris presque déserté en ce dimanche matin, c’est comme si la ville lumière leur était réservée, rien que pour eux. Il en faudrait tous les jours, des jours comme ça.
Guillaume et Jean-Louis
Ce sont des nouveaux habitués de la Traversée, ils en sont à leurs deuxième participation. Ils ont bravé la petite pluie fine pour venir avec leurs Solex. Ils viennent parce que le parcours est « sympa. A chaque fois, à Montmartre, de prendre les photos, l’arrêt, l’ambiance, il y a les touristes, quelque chose d’inhabituel… ».
C’est promis, ils reviendront l’année prochaine !
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