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Peugeot Metropolis 400 RS

Essai Peugeot Metropolis 400 RS : la Sport Touch par Peugeot

mercredi 16 avril 2014 , par Wam

La version Standard à la livrée cossue est à présent complétée par la version RS au look plus sportif. Cette version maintient cependant les codes esthétiques innovants instaurés par Peugeot sur la version standard.

Finition

La version RS se distingue de la version standard par le liseré orangé qui court sur les jantes, le capot arrière et la calandre. Version sport oblige, le pare-brise a été raccourci mais est toujours réglable en hauteur sans outil. Le pot d’échappement est maintenant « nu », sans cache plastique et le large plancher est recouvert d’inserts façon alu.

Pour le reste, Peugeot a conservé les caractéristiques du Metropolis standard. Qualités de finition et présentation sont flagrantes. La peinture mate, les jantes peintes agrémentées de liserés apportent dynamique et classe. Peugeot a fait du beau travail et l’univers auto n’est pas loin. Le tableau de bord, la smartkey, le gros bouton de contacteur rassureront les plus réticents des conducteurs autos à venir essayer le trois roues Peugeot.

Vie à bord

Coffre - rangement
En accédant au coffre, la première chute de selle sur la tête rappelle une fois pour toutes qu’elle n’a pas de vérin. Il faut l’appuyer au guidon positionné bien droit pour qu’elle ne tombe pas. Le compartiment sous selle est largement molletonné. Assez plat, sa largeur permet de ranger des affaires peu épaisses. Une mallette, une sacoche, c’est le format d’objets que contient très bien cet espace.
Le coffre arrière accueille quant à lui un gros casque convertible et en taille XL. Bon point ! Ces deux compartiments sont presque isolés l’un de l’autre et permettent de ne pas rayer le casque avec d’autres objets.

L’espace de rangement est complété par un large vide-poches qui court sur tout le tablier avant. Il ne ferme malheureusement pas à clé.

Plancher plat
Sur le Metropolis RS, le plancher plat est esthétique et arbore un très bel habillage métal. Cette solution a aussi l’avantage pratique de faciliter l’accès à la machine. Question rangement sur le tablier ne comptez cependant pas trop en profiter : la généreuse selle est très avancée et diminue d’autant la surface de chargement. Un sac, une sacoche seront à poser à cet emplacement, maintenus par l’anneau accroche-sac.

Position de conduite

L’absence de ponton permet un accès aisé et naturel au poste de conduite et l’installation à bord de la machine prolonge la sensation de qualité et modernité. Reins calés contre le dosseret de selle réglable en profondeur, l’espace entre les genoux et le tablier est conséquent. La position est assez droite avec un guidon relativement rapproché. La découpe du tablier due aux deux roues ne permet pas d’avancer les pieds outre mesure mais il comporte deux renfoncements à sa base ajoutant les quelques centimètres qu’il faut pour être à l’aise. La pédale de frein est repoussée loin devant et ne gêne pas du tout le pied droit.

L’électronique comme sur la version standard est toujours aussi séduisante. A commencer par la smartkey : fini de fouiller dans les poches pour retrouver les clefs du scooter. Les commandes de conduite sont évidentes sauf pour le warning planté au milieu du guidon. Les retours sonores sont pratiques mais pas très puissants, les grands rétros assurent une bonne visibilité et le dosseret de selle parfait la position.

Attention si les clignotants sont activés, vous n’aurez plus de bip d’avertissement d’enclenchement du roll-lock.

Protection - Confort

La protection offerte par le petit pare-brise sport en position haute est étonnamment bonne. Même si la tête n’est pas épargnée par le vent, le buste est bien protégé. Il en est de même du reste du corps à part quelques remous d’air sur les mollets.

La selle est large et accueillante, le dosseret très efficace. La fermeté de la mousse se fera sentir au bout de quelques heures passées au guidon. C’est d’autant plus dommage que cette version Sport invite au voyage.

Passager

Le Metropolis n’oublie pas le passager qui bénéficie du même confort que le conducteur. Les larges repose-pieds repliables sont les bienvenus pour un voyage en classe confort. Les poignées de maintien tombent bien sous les mains et le passager n’est placé que quelques centimètres au dessus du conducteur. Il pourra profiter ainsi du paysage, avoir un oeil sur les compteurs et bénéficier de la protection offerte par le conducteur.

Pour bien faire, il lui manque un dosseret qui existe dans les options.

Moteur

Que dire d’un très bon élève ? Vif et parfaitement accordé à sa transmission, ce moteur donne des tours dès le démarrage et procure des accélérations franches à tous les régimes. Peugeot nous surprend à propulser aussi bien son Metropolis avec un 400 cc ! Il développe 37.26Cv au régime de 7.000 tr/min, 4Cv de moins seulement que d’autres moteurs en 500cc. Le couple quant à lui répond présent dès 5.250 tr/mn avec 38.1 Nm développé à ce régime.

Il ne faut donc pas hésiter à aller chercher les 6.000 tr/mn. Il faudra se méfier sur revêtement dégradé. La puissance arrivant sans crier gare, la roue arrière risque de patiner quelques instants avant de retrouver du grip. Avant ce régime des 6.000 tr/mn, le Metropolis répond présent, mais sans fougue.

Au départ arrêté, les accélérations sont franches et bien des 500cc lui envieront cette énergie débordante.

Tenue de route - Châssis

Dès les premiers tours de roues, la direction se montre sans surprise. A vitesse soutenue, il faut s’aider du corps pour changer de cap rapidement. C’est la rançon d’une direction qui ne bronche pas du tout, sur l’angle ou en ligne droite. Cependant, la douceur l’emporte et s’accorde avec un châssis stable et rigoureux.

Sur chaussée déformée les dandinements sont quasi absents, le châssis reste parfaitement en ligne. Le Metropolis RS tient correctement ses appuis sur l’angle, mais il a tendance à élargir la trajectoire. Il faut donc le forcer encore un peu plus pour qu’il suive la trajectoire que vous lui avez fixée.

Sur notre modèle d’essai, à l’arrêt et moteur au ralenti, le guidon oscillait d’avant en arrière sur les vibrations du mono.Sur route et dès les premières irrégularités du revêtement c’était toute la colonne avec guidon/bloc compteur/pare-brise qui bougeait. Heureusement que ce défaut ne remet pas en cause la bonne tenue de route du Metropolis.

La suspension avant est douce et filtrante. Réglés par défaut en précontrainte minimum, les combinés arrières offrent un velouté très appréciable tout en maintenant un bel accord avec l’avant. Mais l’ensemble est typé « sec ». Sur revêtement dégradé, quelques claquements se font sentir et entendre.

Freinage

Le freinage couplé du Metropolis offre un toucher aux leviers qui n’est pas des plus agréables. Chacune des commandes provoque un retour dans les autres et les durcit. Il faut donc « compenser » en serrant encore plus fort les leviers ou appuyer encore plus sur la pédale. Si vous choisissez de freiner avec les leviers, il vaut mieux les tirer ensemble à chaque fois puis moduler la force. Cette impression de dureté prime sur toute autre sensation au freinage et vient perturber le ressenti du freinage.

Le tout associé à un petit temps de latence, comme si le circuit se mettait en pression, fait que les freinages d’urgence devront être effectués avec... anticipation. Pourtant, le Metropolis freine en 11.70m quand il est lancé à 60km/h. Ce n’est pas le meilleur freineur en trois roues mais il n’est pas non plus le pire. Quelques freinages appuyés ont donné par la suite plus de mordant à l’ensemble.

Consommation

La technologie LFE (Low Friction Efficienncy) qui a été inaugurée sur le bloc moteur maison en 125cc a été reprise sur le moteur 400cc. Les frictions sont réduites de l’ordre de 20% par rapport à un bloc équivalent. C’est une bonne chose pour l’usure des pièces et la consommation.

Durant notre parcours d’essai, mêlant parties de routes rapides et passages en ville, nous avons noté une consommation moyenne de 4.3 l/100. Certains 125cc sont presque à ce niveau de consommation.

Cette consommation est raisonnable étant donné le poids de l’équipage et la bonne vitalité du moteur. Il est toujours possible de dire que le Metropolis consomme encore trop mais les bonnes dispositions de son moteur sont certainement à ce niveau de consommation.

Conclusion

La finition RS du Metropolis présente un tableau vraiment appétissant et reprend les qualités de la version Standard : équipement pléthorique, moteur enthousiasmant à la consommation raisonnable, bonne capacité de rangement et prix maîtrisé, le tout fabriqué en France.

Le RS est affiché à 8.999€, soit 100€ que la version Standard. Ces 100€ ne sont pas grand chose eu égard aux apports de la version RS par rapport au Metropolis Standard mais il rapproche la version RS de la barre psychologique des 9.000€.

A ce tarif, difficile de ne pas regarder les 500cc de la concurrence.

Portfolio

  • Essai Peugeot Metropolis 400 RS : droite
  • Essai Peugeot Metropolis 400 RS : gauche
  • Essai Peugeot Metropolis 400 RS : poste de conduite droite
  • Essai Peugeot Metropolis 400 RS : poste de conduite gauche
  • Essai Peugeot Metropolis 400 RS : calandre flottante et feux de (...)
  • Essai Peugeot Metropolis 400 RS : inserts façon alu
  • Essai Peugeot Metropolis 400 RS : arrière droite, liseré orange
  • Essai Peugeot Metropolis 400 RS : arrière et pot
  • Essai Peugeot Metropolis 400 RS : arrière gauche
  • Essai Peugeot Metropolis 400 RS : face
  • Essai Peugeot Metropolis 400 RS : coffre sous selle
  • Essai Peugeot Metropolis 400 RS : coffre arrière

Messages

  • J’aime pas trop ce rs. Peugeot a voulu faire un sportif de scoot mais ses formes générales sont inspirées des caisses.

  • Bonjour, j’espère que l’électronique est meilleur que sur le 400 standards, le mien est tombé en désuétude après moins de 200 Km. Le blocage des suspensions est resté "bloqué" et rien à faire à part mettre le scooter sur une remorque et l’amener chez le Cons. Il est repartit à l’Usine. Si vous avez des retours sur cette panne "informatique". l’écran LCD m’a compté fleurette sur tous les points affichés. Mes meilleurs messages

  • Bonjour mes amis,
    Je ne l’ai encore pas essayé,parce que je ne sait tjours pas ou l’acheter ni comment le commander,mais les deux roues ça me connais,et je dis pour ma part que c’est enfin un superbe produit Français qui n’a rien à envier au autres 3 roues ; Bravo peugeot.
    Toutefois si vous savez comment faire pour en avoir un en Guadeloupe dites le moi de grace !!!
    Imaginez vous un "METROPOLIS 700" ;on deviendra les rois du 3 roues.

    Olivier de Gwada.

  • Bonjour
    Depuis l’achat de mon METROPOLIS RS, en janvier 2014, j’ai eu pas mal de galères...
    Le frein de parking qui est resté bloqué, avec comme solution que la dépanneuse et retour chez le concessionnaire, problème de smartkey qui n’enclenche pas le déverrouillage du scooter (même avec le boitier contre le démarreur ) donc impossible de démarrer ni même de le déplacer puisque le frein de parking est enclenché, problème d’embrayage (tremblement au démarrage ) qui a été changé entièrement, problème d’à-coup du moteur à bas régime, ce qui rend difficile la conduite dans les embouteillages et la seule manière d’y remédier est de s’arrêter de couper le moteur et de redémarrer !!??. Calage du moteur en pleine circulation et impossible de redémarrer car le smartkey n’est pas reconnu sans savoir pourquoi. grand moment de solitude.....et dangereux. j’allais oublier les informations sur la consommation et la pression des pneus du tableau de bord qui sont parfois fantaisiste.
    Bref, un gros manque de fiabilité, alors que le compteur n’affiche que..... 4900 KMS. Je ne compte plus les passages chez le concessionnaire et les temps d’immobilisation du scooter. Tout n’a pas été résolu, PEUGEOT est en panne de solutions pour certains problèmes. Peut être que mon prochain METROPOLIS sera meilleur, car quand il est "normal", c’est un super appareil, puissant et confortable. Je lui donne encore une chance !!!!!!!!

  • Normalement, je crois qu’il y a une procédure pour débloquer le frein de parking. Peugeot avait prévu déjà le souci à la conception du scoot. Heureusement, pas eu à m’en servir.

  • Je souhaiterais savoir si, pour un novice, vous conseillez le Metropolis ou le Piaggio MP3. Certains essais penchent, pour les novices, pour le MP3. Cer qui serait gênant poour moi car, dans la région de Belgique où j’habite, pas de concessionnaire Piaggio, mais un tout proche Peugeot.

    De plus, il y a maintenant la concurrence du Quadra4. Certes bien plus cher, mais les essais sont très enthousiastes. Hélas, il n’y a même pas d’importateur en Belgique.

    Déjà, merci de votre réponse,

    Marc Vandermeir

  • Bonjour Marc,

    Très bonne question que de choisir entre les trois. Pour la réponse, tu as soulevé le point de la proximité du concessionnaire par rapport à ton domicile. Tu peux aussi regarder si près de ton lieu de travail, il y a une concession ou non.

    Ensuite, il faut savoir pourquoi tu t’orientes vers un 3-4 roues ? Si c’est la sécurité avant tout, le Quadro4 est très bien suspendu et freine super court. Entre le Piaggio (en quelle cylindrée ?) et le Peugeot, ils sont à réserver si tu parcours des distances sur axes rapides et donc avec besoin de puissance. Tu ne parles pas du Yamaha Tricity, spécialement fait pour la ville.

  • Bonjour,

    Merci de ta réponse. Moi, j’achète juste pour le fun (je suis pré-pensionné). Le Quadro4 est très intéressant, mais terriblement plus cher. En plus, il n’y a pas d’importateur en Belgique et des vendeurs me disent avoir renoncé parce que l’importateur est français et se moque du marché belge. Plusieurs vendeurs me l’ont dit, donc ça doit être exact. J’ai d’ailleurs passé un nombre fou de coups de fil à des vendeurs, et personne ne l’a. Ceux qui l’avaient ont renoncé.

    Je suis novice, je ne le cache pas (mais j’ai déjà roulé sur un Piaggio à 3 roues) et je ne connais même pas le Yamaha Tricity. Je m’en vais de suite me renseigner sur Internet. Esst-il plus intéressant que le Piaggio ou le Metropolis ?

    Merci encore,

    Marc

  • Mais je découvre que le Tricity, certyes chouette, n’est qu’un 125 cc. Moi, je désire un 400. Donc, il s’exclut de lui-même.

    Merci encore,

    Marc

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