Pourquoi pas un Fuoco ?
jeudi 2 juin 2011 , par
Le pourquoi du comment.
J’ai une Yamaha MT-01 depuis deux ans. Rapidement, c’est une machine fabuleuse, bourrée de plaisir et de sensations. Sportive mais très adaptée aussi à la balade, elle a néanmoins les défauts de ses qualités : aucun bagage et aucune protection (quoique le moteur protège un peu les jambes).
En revenant de la virée dans le Sud faite avec Christian il y a un mois, j’ai été pris vers Grenoble d’une migraine. Celle-ci s’est amplifiée à un niveau que je n’ai jamais connu. Par bonheur Christian avait un cachet de paracétamol, ce qui nous a évité la recherche d’une pharmacie de garde vers 20h (nous devions rentrer à Paris ensuite ! et travailler le lendemain matin).
Malgré ce paracétamol ma migraine a continué de faire la route avec moi. On a remis les chicanes sur mes pots. Mais de toute façon sur l’autoroute avec le bruit de l’air ce ne sont pas les pots qui font le plus de bruit. N’ayant pas de bouchons d’oreille je me suis mis des bouts de mouchoir en papier pour limiter un peu la casse. Et à la pause suivante, Christian a insisté pour me prendre le gros sac à dos avec lequel j’ai fait toute la virée, que j’avais pourtant bien supporté pendant plus de 1500km.
Et là ô miracle, les épaules soulagées, et sûrement aussi le paracétamol finissant de faire effet, cette maudite migraine qui a de nombreuses fois menacé de me faire dégobiller dans mon casque s’est évaporée.
J’ai alors réalisé ce qui n’allait pas : j’avais trop serré les anses de mon gros sac à dos. Au lieu de reposer complètement sur ma selle, ce pour quoi j’avais laissé la longueur suffisante aux dites anses, le sac pesait un peu sur mes épaules. Ceci m’a provoqué une douleur dans les cervicales, qui les heures passant s’est prolongée en insupportable migraine.
La MT est pourtant une machine avec laquelle on peut voyager avec une simple araignée pour fixer un sac, mais il faut avoir la forme. Alors que Christian avec son Fuoco était comme sur un canapé. Lent certes, mais reposé :)
Je me suis donc dit qu’une telle machine pourrait m’être bien utile et agréable dans de telles conditions. Et pas seulement. Quand le temps se dégrade, que la route est sale, les 3 roues du Fuoco pardonnent sûrement bien plus que la MT. Cette dernière dans l’absolu n’est pas du tout comparable au Fuoco, mais exige de l’attention et de la réactivité. Tandis que sur le 3 roues, on peut lui confier bien plus en terme de "laxisme" sur les surprises parsemant nos routes.
Je me suis donc mis en quête d’un Fuoco. Je vous raconte la suite dans un autre post...
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