Randonnée Ardéchoise : une région à découvrir
mardi 22 mai 2012 , par
C’est le forum Mp3lt qui organisait cette sortie.Elle commençait le dimanche et se poursuivait le lundi. Toutefois, pour des impératifs de calendrier, je ne pourrai participer qu’à la sortie de dimanche, et encore pour une partie seulement. Il me faut remonter sur Paris. C’est François, sur place, qui nous a concocté, l’itinéraire et les étapes.
Samedi
Pour l’heure, nous avons décidé de descendre sur Aubenas en suivant deux demi-boucles du guide Petit Futé des 100 balades à moto. Bien nous en a pris, les paysages sont à la mesure des régions traversées : splendides, magnifiques. Entre grandes étendues, petites gorges, soleil et nuages, nous n’avons pas le temps de nous ennuyer. C’est la randonnée Ardéchoise qui a commencé pour nous.
A 70 kms d’Aubenas, les nuages qui étaient au-dessus de nos têtes et que nous avons pu éviter se lâchent. C’est pluie et grêle mélangées qui nous tombent dessus. Comme la route se dégrade sérieusement, l’allure ralentit fortement.
Après la montagne et ses 1400m où la température est descendu en dessous des 10°, nous regagnons la plaine et « Les Estables ». Nous allons vers Aubenas tout « shuss ». La température est remontée, et les vêtements sèchent. Quand nous arrivons à Aubenas, François nous accueille et il est temps. Le temps s’est mis à l’orage et ça tombe. La montagne au loin nous renvoie les lumières du ciel.
Après cette journée de roulage, quelques moments de détente, de convivialité font du bien. Nous pensions aller au restaurant mais François nous invite à sa table. Colette a préparé le diner, le fiston Pierre est là, le chat aussi. Apéritif, léger, et c’est comme si nous étions autour d’un bon feu de cheminée. Nous discutons de tout et de rien, de Paris, de la région. Dans le fond, on entend la cuisine qui mijote. La soirée s’annonce bien. Finalement, François a eu une bonne idée. Au restaurant, il aurait fallu ressortir et là, d’un seul coup, c’est la grosse flemme.
Au menu ce soir, andouillette au barbecue. C’est délicieux.
Nous discutons du programme du lendemain à table. Quel parcours prendre ? Les Lyonnais viennent ? Ne viennent pas ? A quelle heure ? C’est sur ces interrogations métaphysiques que nous allons nous coucher.
Dimanche
La lumière ? Un bruit ? Je suis réveillé à 6h. La maison est encore endormie. Le chat m’a entendu et me suit. Dehors, le soleil se lève mais est déjà bien présent. Des nappes de brume finissent de se sécher au soleil. De l’autre côté, derrière la crête des monts, un gros nuage a l’air de vouloir faire le lien entre la terre et le ciel. La journée promet d’être belle, contrairement à ce qui avait été annoncé la veille. Un chat passe. Il prend son temps, prend la pause et regarde au loin. Il est perdu dans ses pensées.
François a préparé le petit déjeuner et file voter. Nous prenons le nôtre avec Emmanuel. Dehors, les machines sont sagement rangées. Il faut les faire chauffer avant de prendre le départ. La destination est finalement les gorges de l’Ardèche. Nous descendons au sud mais vu mes contraintes, cette destination me permettra de remonter le long de l’autoroute pour Paris.
François nous guide dans sa région. Première halte. Un cours d’eau a creusé et creusé la montagne. Il est maintenant paisible au fond de cette gorge.
Deuxième halte au sommet d’un piton rocheux qui sert de support à des antennes téléphones. Il fait de plus en plus beau et chaud. Après la pluie d’hier, c’est une récompense. Il y a comme de la Provence, dans les couleurs, le ciel est bleu éclatant. Les nuages font des trouées de lumière au sol. Un cours d’eau s’écoule au loin, une légère brume voile le paysage. Tout est paisible, tranquille. Il faudrait prendre le temps de regarder la lumière baisser, se voiler tout au long d’une journée. Un petit nuage passe, suivi d’un autre plus petit, suspendu dans l’air comme nous ne pourrons suspendre le temps.
Il nous faut continuer notre périple. Direction Ruoms (prononcer ruonce). Une ville touristique où apparemment, les touristes ici viennent nus et repartent habillés. La rue principale est jalonnée de commerce de vêtements. Déjà vêtus, nous en profitons pour prendre un verre en terrasse et au soleil.
Nous reprenons la route et descendons les gorges. La route culmine au dessus des gorges que l’Ardèche a creusé. Le cours d’eau est régulé et il y a déjà des embarcations qui descendent le cours d’eau. En été, devant l’affluence des touristes, les loueurs ont un quota d’embarcations maximum à louer, sinon embouteillage garanti.
Nous poursuivons et François nous fait découvrir des points de vue superbes. Déjeuner rapide et léger pour moi. Appels des Lyonnais. Ils arrivent, l’un en famille et un autre Ben arrive par l’autre bout de la route que nous suivons. Rendez-vous est pris, quelque part sur cette route quand nous nous croiserons.
Soudain, nous croisons un Mp3 lt venant dans l’autre sens. Ralentissement. Ca y est, la jonction est faite. Ben a l’air aussi heureux que nous de s’être retrouvés.
Merci à Colette, François, Pierre et le chat pour leur accueil. "La reconnaissance est la mémoire du coeur" dit Hans Christian Andersen. J’ai le coeur gros, en quittant la petite troupe à Pont Saint Esprit.
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