Baisse mortalité février 2012 : 40 millions d’automobilistes commente
mercredi 14 mars 2012 , par
"40 millions d’automobilistes" communique
Si l’association, première représentante des automobilistes, se réjouit de la baisse de l’accidentalité du mois de février tout en regrettant ces 201 morts de trop, les analyses de son Institut d’étude des accidents l’amènent à mettre l’accent sur la très forte incidence du facteur climatique sur ces résultats qualifiés d’ « historiques » par la Sécurité Routière.
Ainsi, pour le mois de février, l’association considère que la répression n’est pas l’explication de cette baisse qui résulte en réalité des conditions hivernales très dures que la France a pu connaitre pendant près de 15 jours. Celles-ci ont eu une incidence certaine sur la baisse du trafic et donc sur l’accidentalité. L’association considère qu’il convient également de prendre en compte la crise économique et la flambée des prix des carburants qui amènent les français à limiter leurs déplacements.
Comme l’avait démontré « 40 millions d’automobilistes » au travers de son analyse des accidents mortels en 2011, le climat agit également en sens inverse : une météorologie printanière et ensoleillée qui favorise les déplacements engendre une augmentation du trafic et des accidents mortels.
Ainsi, le nombre important de morts sur les routes en avril 2011, qui avait été décrit comme une dérive des comportements et avait amené les pouvoirs publics à décider dans la précipitation de nouvelles mesures répressives et inadaptées, n’était en réalité, comme l’avait expliqué l’association dans son communiqué du 6 mai 2011, que la conséquence directe de l’augmentation du trafic sur les routes, notamment celui des deux-roues motorisés.
L’association renouvelle donc son appel au gouvernement « à faire preuve de bon sens dans l’interprétation des chiffres ».
Par ailleurs, pour l’association qui avait présenté en novembre 2011 son plan d’action pour « SAUVER 1000 VIES », la mortalité sur les routes n’est pas une fatalité et peut encore baisser de façon durable et indépendamment des conditions climatiques. Pour cela, il convient de s’attaquer aux réelles causes de l’accidentalité identifiées par son Institut qui sont principalement l’alcool au volant, la somnolence et la très grande vulnérabilité des deux-roues motorisés. Il convient également d’agir sur l’amélioration des infrastructures routières pour réduire de façon significative le nombre de tués dans le cadre d’une collision avec un obstacle latéral, qui représente, en moyenne et de manière constante chaque année, 30% des tués.
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