
Musée Piaggio : morceaux d’histoire
mercredi 17 octobre 2012 , par
Ce qui surprend à l’arrivée du musée Piaggio, c’est qu’à l’extérieur, un avion, une cabine de téléphérique et plus loin, un train vous accueillent. C’est simplement un rappel de l’histoire de Piaggio qui était avant-guerre un grand industriel dans différents domaines.
A l’entrée du musée, près de l’avion, une plaque commémorative rappelle l’importance de Corradino D’Ascanio ingénieur ayant travaillé dans le branche aéronautique de Piaggio. Il participa à la construction notamment de l’hélicoptère coaxial D’AT3.
Le train Mc2 de 1954 nous rappelle ainsi que Piaggio dans les années 30 était le premier fabricant de trains en acier inoxydable dont les brevets avaient rachetés à la compagnie Budd de Philadelphie.
Puis, on entre dans le musée Piagio dans le plus grand des silences. Comme un recueillement. D’abord, il n’y a pas de hordes de touristes pour visiter les lieux et le silence des lieux convient parfaitement à notre imaginaire.
La visite du musée Piaggio commence les scooters grands voyageurs. Le Cap Nord en Px 125cc, le Kilimanjaro en 1971 aux guidons de deux motos Gilera, l’Europe centrale au guidon d’un Boxer de 1972, ou l’odyssée de Giorgi Bettinelli qui aura parcouru 144.000km aux guidons de ces Vespa, les grands voyageurs ont de quoi faire avec les mécaniques Vespa.
La visite se poursuit par un passage aux archives. Des dossiers à n’en plus finir avec des noms de modèles des marques Piaggio. Les documents de constitution de la société Vespa sont sous vitrine.
Et enfin, le musée.
Piaggio présente évidemment les modèles qui ont fait la gloire de la marque. Corsa, Silure, Monthléry pour les modèles sportifs. Il faut imaginer les pilotes engoncés dans l’espace que les ingénieurs ont bien voulu leur aménager. La recherche de l’aérodynamisme, de le performance primaient sur tout.
Mais Piaggio c’est aussi un humour et de l’auto-dérision. La Vespa "boeuf" dont la carrosserie est dessinée comme pour montrer les beaux quartiers de viande sur un boeuf. La Vespa "nature" avec son morceau de gazon, ces insectes, nous laisse imaginer ce que donnerait une Vespa livrée à l’abandon dans la nature.
Et des raretés sont exposés. La Vespa Dali en est l’exemple.
Deux étudiants espagnols Santiago Guiillem et Antonio Veciana sont partis de Madrid pour Athènes et ont fait leur premier arrêt à Cadaquez. Ils ont rencontrés Salvador Dali. Celui-ci entreprit de personnaliser le scooter. Le nom de Gala est celui de sa femme. Modèle unique et rare.
Tout comme ces véhicules décorés ou re-lookés par des artistes.
Mais chut, la visite se poursuit et nous vous laissons admirer en silence.
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