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Copenhague : demain, nos scooters verts ?

mardi 8 décembre 2009 , par Asso-scooter.org

Quelle énergie pour demain

A l’heure où s’ouvre le sommet de Copenhague, c’est l’occasion de parler de l’énergie de nos futurs scooters. Actuellement thermique, quelle sera notre mode de propulsion pour les prochaines années ?

La plupart des constructeurs explorent la piste de l’électricité, 100% électrique ou hybride. Sur ce dernier point, Piaggio, fort du succès de son Mp3, le propose en Hybride, même si le constructeur italien avait ouvert la voie avec des scooters deux roues traditionnels. Suzuki semble bien être le seul constructeur a proposer un scooter Fuel Cell, à pile à combustible.

Pour ce qui est de l’électricité, le principal écueil est l’autonomie. Augmenter l’autonomie se traduit par charger les scooters de batteries dont le poids est toujours aussi respectable et conséquent, même au Lithium Ion. Et qui dit poids dit dépense d’énergie pour mouvoir l’ensemble, donc batterie plus grosse... La quadrature du cercle.

Ecologie et prix

L’autre écueil et non le moindre est le prix. Avec un scooter Vectrix, 100% électrique, aux alentours de 9000€, avec des performances de scooter 125-250cc, la raison écologique se heurte à la raison de notre banquier. Certes, il faut considérer cette somme comme un investissement car à l’utilisation, le prix de la recharge est 10 voire 20 fois moindre que le prix du litre d’essence. Ce n’est pas sans raison qu’une prime sur les scooters propres est envisagée. Mais qu’elle est petite cette aide ! Outre le fait qu’elle constitue un bonus pour le propriétaire, elle n’est malheureusement pas assez motivante pour inciter les plus indécis à franchir le pas. Elle ne sera pas non plus de nature à relancer une industrie qui tourne au ralenti en ces temps de crise. Peugeot qui s’apprête à commercialiser des versions hybrides de ses scooters, comme vu à Milan aurait certainement préféré une relance plus « musclée » de la part du gouvernement.

Comportements écologiques

Enfin, à ces éléments extérieurs, que pouvons répondre en tant qu’individus pour un monde vert ? Sommes prêts à changer de comportements ? Non pas à la marge mais en profondeur. Ne pas prendre son scooter, sa voiture mais prendre les transports en commun, quand ceux-ci sont accessibles ? L’avenir de tous dépend notre comportement individuel d’aujourd’hui. Le bien-être collectif de demain repose sur nos frêles épaules. Et nous devons faire nos choix en fonction de paramètres que nous ne maitrisons pas entièrement et dont les effets ne se feront sentir que dans des années. Il faut en avoir de la conviction et de l’imagination pour se projeter aussi loin dans le temps. Tout ça en assurant le courant et son lot de dépenses.

A Copenhague, si les pays s’engagent à réduire leurs émissions de gaz polluants, au niveau macro, les pays signataires doivent s’engager aussi fortement. La prise de conscience est faite depuis longtemps et seule une aide conséquente pourra nous inciter à revoir nos habitudes et notre façon d’envisager les déplacements verts.

Le prix de notre avenir.

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